Guerre en Ukraine : Poutine veut que le conflit se termine «le plus tôt» possible

Rendez-vous demain pour suivre l’évolution de la guerre en Ukraine et ses conséquences.

Un tribunal russe a condamné à trois ans de prison un homme qui avait diffusé via une radio pirate des messages dénonçant l’offensive en Ukraine, suivie en Russie ces derniers mois d’une forte accélération de la répression.

Vladimir Roumiantsev, un ouvrier de 61 ans vivant à Vologda (nord-ouest), a été reconnu coupable de diffusion de « fausses informations » avec « motifs haineux » sur l’armée russe, a indiqué sur Telegram le service de presse des tribunaux de la région.

Les forces ukrainiennes vont bénéficier de l’envoi d’un Patriot, système de défense antiaérienne américain de haut niveau, quand les Russes ont annoncé l’entrée en service d’un nouveau missile supersonique. Notre décryptage.

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken estime que « fondamentalement aujourd’hui, la Russie n’a manifesté aucun intérêt (à s’engager) dans une diplomatie significative» en réponse à Vladimir Poutine. Le président russe venait de déclarer qu’il voulait que le conflit se termine «le plus tôt» possible.

« La Russie continue de bloquer le commerce maritime civil dans la mer Noire avec ses opérations navales agressives. Les actions de la Russie nuisent aux civils et continuent d’aggraver le conflit en Ukraine », estime le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. En conséquence, des sanctions sont prises à l’égard de  10 entités navales russes.

 Six des entités visées par ces sanctions ont été désignées pour opérer ou avoir opéré à la fois dans le secteur de la défense et des matériaux connexes et dans le secteur maritime de l’économie russe, selon le  département d’Etat américain. Quatre entités supplémentaires ont été ciblées pour opérer dans le secteur maritime de l’économie russe.

Le président russe Vladimir Poutine a assuré vouloir que le conflit en Ukraine se termine « le plus tôt » possible, après près de dix mois de combats intenses avec l’armée de Kiev.

« Nous nous efforcerons de faire en sorte que cela se termine. Et le plus tôt sera le mieux, bien sûr », a déclaré le chef du Kremlin lors d’une conférence de presse. 

Juste avant, il avait jugé que la livraison de missiles Patriot à Kiev était «vaine» : «C’est seulement un moyen de prolonger le conflit».

Un agent des services fédéraux allemands de renseignements (BND) a été interpellé.  Carsten L. est soupçonné de « haute trahison », écrit le parquet de Karlsruhe, qui indique avoir perquisitionné l’appartement et le poste de travail de ce dernier, ainsi que ceux d’une autre personne. 

« En 2022, il a fourni des informations, récoltées dans le cadre de son travail à un service de renseignement russe », a indiqué le parquet fédéral de Karlsruhe, qui s’occupe notamment des affaires d’espionnage. Le suspect a été présenté à un juge et placé en détention provisoire. Des précisions dans notre article.

Le président Volodymyr Zelensky est rentré  en Ukraine après son voyage la veille aux États-Unis, a indiqué à l’AFP son porte-parole, Serguiï Nykyforov.

La Corée du Nord a effectué « le mois dernier » une livraison d’armement au groupe Wagner et pourrait en prévoir d’autres, a dit  un porte-parole de la Maison Blanche, mettant en garde contre la montée en puissance de cette organisation paramilitaire russe qui opère en Ukraine mais aussi en Afrique.

Wagner est en voie de devenir une puissance «rivale» de l’armée régulière russe, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, en promettant des sanctions supplémentaires des Etats-Unis.

Alors que les Etats-Unis vont fournir à l’Ukraine des missiles antiaériens Patriot, Vladimir Poutine a estimé que c’est un système « assez vieux. Il ne fonctionne pas comme notre (système russe) S-300. Mais nos opposants partent du principe que c’est une arme défensive ». « Très bien, on va garder ça à l’esprit. Et il existe toujours un antidote », a déclaré le président russe lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que la livraison de Patriot était « vaine » : « C’est seulement un moyen de prolonger le conflit ». « Tous les conflits armés se terminent avec des pourparlers. Plus Kiev comprendra ça rapidement, mieux ce sera », a-t-il poursuivi.

Le président russe  a à nouveau défendu le déclenchement, fin février, de l’offensive en Ukraine et assuré qu’il n’avait pas eu d’« autre choix » afin de « défendre les gens » dans ce pays.

Le chef d’une localité ukrainienne sous contrôle russe dans la région de Kherson (sud) est mort dans une attaque à la bombe, a indiqué l’administration russe d’occupation, dans cette région que Kiev a reconquise en partie en novembre lors d’une contre-offensive.

Dans un communiqué sur Telegram, l’administration d’occupation de la région de Kherson signale que Andreï Chtepa, chef de la localité de Lioubymivka, sur la rive gauche du fleuve Dniepr et sous contrôle de l’armée russe, était « mort tragiquement après l’explosion d’une automobile » fomentée par « des terroristes ukrainiens ». 

Jusqu’au départ des Russes de cette grande ville, des agents ukrainiens avaient aussi procédé derrière les lignes ennemies à des assassinats ciblés de responsables travaillant pour l’administration d’occupation russe.

La présidence ukrainienne a précisé que la rencontre entre Zelensky et Duda avait eu lieu à Rzeszow, dans le sud-est de la Pologne, ville de transit d’une bonne partie de l’aide destinée à l’Ukraine et dont l’aéroport est protégé par un important contingent américain.

Volodymyr Zelensky a indiqué avoir évoqué avec son homologue polonais l’année écoulée mais aussi « discuté des plans stratégiques pour l’avenir, des relations bilatérales et des interactions au niveau international en 2023 ». L’entretien a duré deux heures, selon l’entourage du président Duda. 

Volodymyr Zelensky a salué Andrzej Duda, à l’aéroport de Rzeszow-Jasionka dans le sud-est de la Pologne, au lendemain de sa visite aux Etats-Unis. « Sur le chemin du retour, j’ai rencontré un ami de l’Ukraine, le président polonais Andrzej Duda », a indiqué le dirigeant de Kiev sur les réseaux sociaux, accompagnant son message d’une vidéo le montrant accueilli par le président polonais, les deux hommes se tombant dans les bras.

Les manœuvre navales prévues cette semaine entre les marines russe et chinoise en mer de Chine orientale sont une « réaction » à la position « agressive » des Etats-Unis en Asie, affirme le chef d’état-major russe Valéri Guerassimov. « Cette coopération est une réaction naturelle à l’accumulation agressive du potentiel militaire américain dans la région », a-t-il fait valoir va face à des représentants militaires de pays étrangers. « Les patrouilles maritimes et aériennes russo-chinoises dans la région Asie-Pacifique, ainsi que les exercices et les entraînements, sont devenus une mise en œuvre pratique du partenariat stratégique avec la Chine», s’est-il félicité.

Lundi, la Russie avait annoncé que plusieurs de ses navires de guerre participeront entre le 21 et le 27 décembre à des exercices avec la marine chinoise. Le chef d’état-major russe a affirmé que Moscou et Pékin n’avaient toutefois pas l’intention de « créer d’alliances » ou  « de nouveaux clivages dans la région, à l’instar de Washington ».

«La démilitarisation est l’un des objectifs de l’opération spéciale militaire», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov à l’agence de presse russe Interfax. Aussi Moscou entend détruite le système de défense antiaérienne Patriot, quand il sera livré par les Etats-Unis en Ukraine.  Le porte-parole a averti que les livraisons d’armes signifieraient que « malheureusement, les souffrances du peuple ukrainien continueront ».

Les efforts de l’armée russe en Ukraine se concentrent actuellement sur la capture de la totalité de la région de Donetsk, dans l’Est du pays, indique son chef d’état-major Valéri Guerassimov. « La situation sur la ligne de front s’est stabilisée, les principaux efforts de nos troupes se concentrent sur l’achèvement de la libération du territoire de la République populaire de Donetsk » autoproclamée par les séparatistes prorusses, a-t-il indiqué. 

Le directeur général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), Rafael Grossi a rencontré des responsables de la société d’énergie atomique russe, Rosatom, à propos de la création potentielle d’une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie. « De nouvelles discussions » ont été engagées, a-t-il indiqué sur Twitter. Avant d’ajouter : « Il est primordial que cette zone se concentre sur la prévention d’un accident nucléaire. Je poursuis mes efforts vers cet objectif avec un sentiment d’urgence ».

Un musicien joue en pleine rue alors que la neige continue de tomber sur la ville de Kiev.

Selon une enquête du New York Times, les auteurs présumés du massacre  de Boutcha sont des parachutistes russes du 234e régiment d’assaut aérien dirigé par le lieutenant-colonel Artyom Gorodilové, qui « sécurisait » sa route pour Kiev. Le quotidien américain s’appuie sur des images de vidéosurveillance, des documents gouvernementaux, des extraits de conversations téléphoniques ou des preuves matérielles comme des équipements militaires retrouvés sur place. 

Près de 6000 véhicules blindés et 267 hélicoptères ont également été touchés.

Le seul porte-avions russe, l’Amiral Kouznetsov, actuellement en réparation dans le Grand Nord, a été victime d’un incendie, ont rapporté les agences de presse russes. L’agence Ria Novisti précise ce jeudi qu’il n’y pas eu de dégât ni de victimes. 

Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, s’est rendu sur le front en Ukraine. Il a « vérifié les conditions de déploiement du personnel et du matériel militaire » et a « inspecté les zones de positionnement des unités militaires, les conditions d’hébergement et de chauffage du personnel », a précisé le ministère sur Telegram, accompagnant son message d’une vidéo du ministre.

L’ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, invité de France Inter ce jeudi, a qualifié la visite de Volodymyr Zelensky à Washington, comme étant une « véritable démonstration de force ». « Le symbole est fort », a-t-il ajouté. « Il y a une mobilisation exceptionnelle en cette fin d’année », dans les deux camps a-t-il assuré, évoquant notamment « la volonté de mobiliser 1, 5 million de soldats », du côté de l’armée russe. 

Selon l’ambassadeur russe aux Etats-Unis, la promesse de Washington de ne pas s’engager dans le conflit est « vide de sens », compte tenu des envois d’armes américaines en Ukraine. Anatoly Antonov qualifie dans un communiqué la visite de Zelensky outre-atlantique de « voyage à la hollywoodienne».  

« Dans la direction de Donetsk, les troupes russes ont poursuivi leurs opérations offensives. Jusqu’à 50 militaires ukrainiens, deux chars, trois véhicules de combat d’infanterie et cinq véhicules y ont été détruits en une journée », selon le représentant officiel du ministère russe de la Défense, le lieutenant-général Igor Konashenkov.

Commentant le bombardement d’un hôtel de Donetsk dans lequel l’ancien patron de l’agence spatiale russe a été blessé, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov explique aux journalistes qu’il « est tout à fait normal que les fonctionnaires se rendent dans les régions russes.» « Malheureusement, le séjour dans certaines régions est encore dangereux (…) Mais cela ne veut pas dire que cela doit empêcher les fonctionnaires d’exercer leurs fonctions », ajoute-t-il. 

Selon le porte-parole du Kremlin, Biden et Zelensky n’ont pas lancé de « véritables appels à la paix » ou de « mises en garde » américaines à Zelensky contre « la poursuite du bombardement des immeubles résidentiels dans les zones peuplées du Donbass », région de l’est de l’Ukraine occupée et régulièrement visée par les forces ukrainiennes. « Cela montre que les Etats-Unis poursuivent leur ligne de guerre de facto et indirecte avec la Russie, jusqu’au dernier Ukrainien », a ajouté le porte-parole du Kremlin. 

Les autorités de Kiev n’annuleront pas le couvre-feu du Nouvel An et de Noël, le secrétaire du conseil municipal de la capitale, Vladimir Bondarenko, interrogé par une télévision ukrainienne.

Le Kremlin accuse Washington de mener une « guerre indirecte » contre la Russie. Selon Moscou, la visite de Zelensky à Biden révèle qu’ils n’ont « aucune volonté d’écouter la Russie ». « Jusqu’à présent, nous pouvons constater avec regret que ni le président (américain Joe) Biden ni le président Zelensky n’ont dit quoi que ce soit qui puisse être perçu comme une volonté potentielle d’écouter les préoccupations de la Russie », estime le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, face aux journalistes. 

C’est ce qu’affirme Rossia 24, la télévision publique russe, qui diffuse des images de tables de fête renversées dans une salle de restaurant aux fenêtres brisées et aux murs partiellement détruits, dans cet hôtel de Donetsk, où Dmitri Rogozine a été blessé mercredi soir. Ce dernier évoque de son côté « une réunion de travail » alors que la télévision russe évoque une fête d’anniversaire pour ses 59 ans avec des invités et des musiciens.

 Selon l’ancien patron de l’agence spatiale, il descend régulièrement dans cet hôtel ces derniers mois, lors de ses déplacements à Donetsk. 

Dmitri Rogozine, a été blessé dans une frappe ukrainienne sur Donetsk, fief des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, et doit se faire opérer, a-t-il indiqué jeudi sur Telegram.

Démis de ses fonctions à la tête de Roscosmos en juillet, Rogozine, qui dirige actuellement un groupe de conseillers militaires apportant une assistance aux forces séparatistes en Ukraine, souffre d’une blessure au dos, un morceau d’obus étant logé au-dessus de son omoplate droite, selon la même source. 

La frappe, qui a fait plusieurs morts et blessés, a été effectuée « avec des munitions de haute précision, tirées probablement du camion équipé d’un système d’artillerie français Caesar », a affirmé pour sa part le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations. 

Pour son tout premier déplacement depuis que la guerre s’est invitée dans son pays, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a choisi de se rendre aux États-Unis. Rien d’illogique, le pays étant son principal pourvoyeur d’aide. 

C’est ce que considère le sénateur russe et président de la commission des affaires étrangères Konstantin Kosachev ce jeudi sur Telegram. « Quoi que dise le président des États-Unis sur les armes défensives, nous sommes parfaitement en droit de considérer cet approvisionnement comme une autre étape importante vers l’implication directe des Etats-Unis dans ce conflit. Il vaudrait mieux que cela ne se concrétise pas où il y aura des conséquences », écrit le sénateur. 

Selon le ministère de la Défense britannique, si la Biélorussie et la Russie ont toujours coopéré militairement, Moscou a toujours considéré l’armée de Minsk comme inférieure à la sienne. Leur coopération actuelle et notamment la formation de soldats russes par des instructeurs biélorusses indique que le système militaire russe est « surmené ».

Certains parlementaires républicains, comme les très trumpistes Lauren Boebert (Colorado) et Matt Gaetz (Floride), ont refusé de se joindre aux applaudissements de leurs collègues à l’attention du président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Le président ukrainien remercie Joe Biden sur Twitter : «Je remercie le président des Etats-Unis pour son chaleureux accueil, j’apprécie profondément tout le soutien des États-Unis et du peuple américain. Je suis convaincu qu’ensemble, nous pourrons assurer un avenir meilleur, prospère et libre pour nos deux nations. La victoire de l’Ukraine sera aussi la victoire de l’Amérique. »

Dans un tweet, le président Biden se félicite sur Twitter de sa rencontre avec le chef d’Etat ukrainien : « Ce que le président Zelensky et le peuple ukrainien ont réalisé compte pour le monde entier. Ensemble, les États-Unis et l’Ukraine maintiendront la flamme de la liberté allumée. Cette lumière – encore une fois – prévaudra sur les ténèbres. »

Sur le terrain, les combats se poursuivaient mercredi soir. « L’ennemi continue de concentrer ses efforts sur la conduite d’actions offensives dans les directions de Bakhmout (une ville que les Russes cherchent à prendre depuis l’été, ndlr) et d’Avdiivka », dans l’est, a souligné dans la soirée l’état-major des forces ukrainiennes.

Au moins cinq personnes ont été tuées et 17 blessées ces dernières 24 heures, selon la présidence. 

Le président français estime qu’une entrée de l’Ukraine dans l’Otan  n’est pas le « scénario le plus vraisemblable », dans un entretien à plusieurs médias. « L’entrée de l’Ukraine dans l’Otan serait perçue par la Russie comme quelque chose de confrontationnel. Ce n’est pas avec cette Russie-là que vous pouvez l’imaginer », a-t-il déclaré mercredi aux quotidiens français Le Monde, américain Wall Street Journal et libanais An Nahar. 

Macron insiste sur la nécessité d’accorder des « garanties de sécurité » à l’Ukraine mais aussi à la Russie à l’issue du conflit ukrainien.

Joe Biden a promis à Zelensky de « continuer à renforcer la capacité de l’Ukraine à se défendre », avec l’engagement des Etats-Unis de lui fournir leur système sophistiqué de défense antiaérienne Patriot.  Le système Patriot que les Etats-Unis vont fournir à Kiev va renforcer « de manière significative » la défense ukrainienne face aux frappes russes, a remercié Volodymyr Zelensky, y voyant « une étape très importante pour créer un espace aérien sécurisé pour l’Ukraine ».

« Votre argent n’est pas de la charité, c’est un investissement dans la sécurité mondiale et la démocratie, que nous gérons de la façon la plus responsable », a assuré Zelensky devant les parlementaires américains. 

Volodymyr Zelensky a remis à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et à la vice-présidente Kamala Harris, présidente du Sénat, un drapeau ukrainien venant de Bakhmout, une ville de l’est de l’Ukraine qui est actuellement le point le plus chaud du front, et couvert de signatures de soldats.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a jugé nécessaire de faire passer les effectifs de l’armée russe à 1,5 million de soldats, soit 350 000 de plus que l’objectif de 1,15 million fixé par Vladimir Poutine en août dernier.

Le ministre a aussi proposé de «progressivement» augmenter les âges limites auxquels on est appelé à faire son service militaire (obligatoire et d’une durée d’un an en Russie) : entre 21 et 30 ans, contre entre 18 ans et 27 ans actuellement. Enfin,  il a demandé la création de deux nouvelles entités administratives militaires dans le nord-ouest de la Russie. Le président lui a promis que ces évolutions allaient être effectuées « sans dégâts » pour la société et l’économie et sans entraîner de «militarisation» du pays.

L’Ukraine est « vivante et combative », a assuré Volodymyr Zelensky dans un discours solennel en anglais. « Contrairement aux prédictions les plus funestes, l’Ukraine n’est pas tombée. L’Ukraine est vivante et combative », a-t-il lancé.  L’Ukraine « tient ses positions et ne se rendra jamais », a-t-il insisté.

« Vous ne serez jamais seuls », a déclaré Joe Biden au peuple ukrainien en recevant son président. « Le combat de l’Ukraine fait partie de quelque chose de beaucoup plus grand. » Le président américain a assuré que son pays soutiendrait l’Ukraine « peu importe le temps que cela prendra ». 

Pour son tout premier déplacement depuis que la guerre a éclaté dans son pays, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu hier aux États-Unis, son principal pourvoyeur d’aide.